Globalement, il faut dire que le processus de fabrication du whisky comporte sept étapes essentielles. Chacune de ces étapes fait appel à une opération plus ou moins complexe et spécifique entrant dans le cadre du procédé de production du whisky. Entre autres, il y a le maltage, le broyage, le brassage, la fermentation, la distillation, le vieillissement et la mise en bouteille. Par ailleurs, avant de donner des précisions à propos de l’ensemble des aspects techniques de la procédure adoptée pour l’élaboration d’un whisky, il convient de noter que l’intégralité de la durée de traitement ainsi appliquée tourne autour de trois ans.
Spécificité de la fabrication du whisky
En fait, c’est le délai de séjour de rigueur de l’alcool de malt au sein d’un fût de chêne durant cette longue période qui caractérise la spécificité du whisky. Dans tous les cas, il y a lieu de remarquer qu’une ressemblance peut être identifiée au même titre que le procédé utilisé dans la fabrication d’autre eau de vie de ce genre. Toutefois, il suffit de considérer la base de la matière première employée pour se rendre compte de la différenciation de la technique de fabrication s'y rapportant. Généralement, c’est l’orge qui domine dans la totalité des ingrédients les plus usités dans ce sens. Bien entendu, il ne faut pas aussi omettre d’évoquer que l’eau constitue, également, parmi les éléments principaux employés, et, notamment au cours de la phase de brassage du whisky. Ce qui introduit la suite de l’analyse à l’évocation du principe de base de cette phase essentielle que doit passer la production proprement dite.
Le brassage : la phase d’extraction de l’amidon
En réalité, à l’issue d’un broyage du malt en farine grossière au sein d’un moulin à grain, il est mélangé ensuite à de l’eau suffisamment chaude. C’est, justement, ce brassage à l’eau qui autorise l’extraction de l’amidon soluble dans le mélange. Bien évidemment, l’opération s’effectue dans une cuve en acier ou en fonte munie des pales tournantes, connues sous la dénomination de « mash tun ». Pour des raisons pratiques, les résidus émanant du mélange eau-malt ou « wort » sont brassés à plusieurs fois pour l’obtention d’un jus sucré caractérisant l’étape du brassage en question. Une fois après ce stade, le processus passe à la phase de la fermentation, de la distillation et bien d’autres encore.
Autres phases de traitement du malt pour la production du whisky
En effet, un rajout de la levure permet l’activation de la fermentation du « wort » ou du « moût », selon l’appellation adoptée. Dans cette optique, l’action chimique de la levure fait transformer le « moût sucré » initial en une bière de malt. Ce nouveau mélange renferme de l’alcool et du gaz carbonique. Ensuite, il vient la phase de la distillation. Durant celle-ci, la séparation de l’alcool du mélange contenu dans les cuves de fermentation s’effectue à l’aide d’un alambic. C’est, en réalité, la phase déterminante du processus du fait que c’est pendant laquelle que se forge la spécificité du whisky. Quoi qu’il en soit, l’étape du vieillissement revêt aussi une importance majeure dans la différenciation du whisky, et plus particulièrement, dans la formation de ses arômes et de la modification de ses textures.